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mardi 29 novembre 2016

Brexit / Donald TRUMP vs François FILLON

Oui bien entendu, c'est tentant de croire que les électeurs du Brexit et de Trump sont des gros cons et qu'ils ne comprennent rien. Mais cela n'est-il pas une sorte de paresse intellectuelle ? N'y a-t-il donc rien d'autre à y comprendre ?
Qu'est-ce qui a bien pu pousser des votes dans ces deux sens là ?
Je tente une explication. Et celle-ci pose forcément des questions quant au programme du nouveau champion de la droite pour la présidentielle française prochaine.

Un vote Pour ou un vote Contre ?

Peut-on croire que l'ensemble des électeurs américains qui ont porté leur choix sur Trump le suivent sur ses déclarations protectionnistes, racistes, mysogines, et vulgaires... ?
Je ne le pense pas. Ce n'était pas un vote d'adhésion mais plutôt un vote de rejet du "système", assez bien incarné par madame Clinton. Ils ont voté pour un fort en gueule jusque là en dehors de la machinerie du pouvoir politique.
Le problème, je vous le concède, c'est qu'ils ont validé au passage toutes les conneries qu'il a pu dire.
Concernant le Brexit, on est un peu sur la même philosophie, le rejet du système européen, celui-ci jouant un peu le rôle de bouc émissaire à tous les ennuis du monde.

Qu'est-ce qui cloche ?

Qui peut dire qu'on vit une époque formidable ? Montée des extrémismes religieux et des communautarismes, déplacements massifs de populations, accroissement des inégalités, ....
 Tout cela pue la peur, la frustration, la colère, tout ce qui mène du côté obscur de la force comme dirait Yoda.
Pas besoin d'avoir le prix Nobel d'économie pour comprendre que les riches sont de plus en plus riches. Pas besoin d'avoir fait l'ENA pour savoir que les pauvres sont de plus en plus pauvres  et qu'ils sont plus nombreux chaque jour. La conséquence directe de cela est que la peur de la pauvreté gagne du terrain, jusqu'au moment où l'on imagine ne plus rien avoir à perdre, et là c'est la porte ouverte au n'importe quoi.

Le plein-emploi comme réponse aux peurs

F. FILLON martèle qu'il faut retrouver le plein emploi pour apaiser ces peurs. Ca ne paraît pas bête, reste à savoir quel plein emploi. Si je ne m'abuse, les USA et la GB sont en situation et cela n'a pas empêché les populations de vomir leur colère via les urnes. Si la diminution du chômage passe par plus de travailleurs pauvres, où est l'intérêt ?
Augmenter la précarité du travail diminuera mathématiquement les chiffres du chômage mais ne lèvera pas les peurs.

USA / UK / Allemagne à prendre en exemple ?

On entend à longueur de débats que ce sont les exemples qui fonctionnent, et qu'il faut leur emboiter le pas. Je suis plus que dubitatif à ce sujet. Nos voisins allemands ont une politique autour de la garde d'enfants qui entraine une natalité faiblarde, à tel point qu'accueillir un million de migrants est une bonne nouvelle pour l'économie germanique. Cela ne va-t-il pas poser d'autres problèmes ?
Aux États-Unis, le nombre de personnes obligées de cumuler plusieurs emplois pour mener une vie à peine décente a explosé.
Au Royaume-Uni, les contrats 0 Heures sont juste effrayants.
C'est ça les exemples à suivre ? N'y a t il donc pas une autre voie ?

Ce qui fait peur c'est le "système"

C'est quoi ce système ? C'est ce qui permet aux banques de faire n'importe quoi jusqu'en 2008 et qui laisse les contribuables payer à leur place pour réparer ensuite. C'est ce qui permet aux entreprises de faire des bénéfices énormes sans être imposables. C'est ce qui permet aux plus riches de placer leur argent dans des paradis fiscaux. C'est enfin tout ce qui permet aux riches de le devenir plus encore, et tout ce qui fait glisser les autres, tous les autres vers plus de pauvreté.
Alors pour les uns, le système est représenté par l'Europe (Brexit, Lepen), Washington (électeurs de Trump), l'Occident (l'islamisme radical), ...
Il semble à un nombre croissant de personnes que le pouvoir est entre les mains d'une caste dirigeante qui a tous les droits et s'enrichit sur le dos de tous les autres.

Fillon incarne ce système

Il est à l'assemblée nationale depuis les années 80. Il a, dans son discours aux résultats du deuxième tour des primaires fait un appel du pied très clair à N. Sarkozy. Aurons nous un ticket Fillon/ Sarkozy en remake de Poutine / Medvedev ?
Il a été plusieurs années au gouvernement, dont 5 à sa tête. Qui plus que lui représente cette classe dirigeante ? Je ne vois absolument pas en quoi sa candidature est une rupture, la promesse d'une politique nouvelle ou même une réponse aux peurs qui provoquent des votes extrêmes.

Et le programme Fillon ?

Et pourquoi pas finalement ? Ben juste peut-être parce que je n'y crois pas. Je ne crois pas que cela donne les effets escomptés sur la croissance et donc la résorption du chômage et que je suis convaincu que beaucoup de gens, et surtout parmi les plus faibles vont en prendre plein la tête.
En quoi la privatisation de la sécu pourra-t-elle se faire sans que les cotisants payent plus et donc se voient amputés d'une partie de leur pouvoir d'achat ?

On parle des 35 heures comme d'une catastrophe qui a mis à mal les entreprises. C'est quand même oublier un peu vite deux ou trois choses. Nous sommes très nombreux à ne pas avoir été augmentés pendant plusieurs années au prétexte de ces 35 heures. Je vois assez bien comment se passent les négociations au sein de mon entreprise, je crains le pire sur le sujet. Et demandez à n'importe quel avocat en droit du travail, les 35 heures ont permis aux entreprises de faire passer des accords sur la flexibilité du temps de travail qui auraient été impossibles sinon.

On est tous d'accord pour dire que l'administration française est souvent trop compliquée. mais commençons par dégager des pistes de simplification (ce qui a été initié durant le quinquennat Hollande), ensuite sur les gains de productivité faits, nous envisagerons de ne pas remplacer certains postes. Je suis convaincu qu'il y a des pistes d'économies énormes mais n'inversons pas la logique.

On a une dette colossale, et on supprime l'ISF, un impôt ?? Où est la logique ? La France reste un pays dans lequel il y a beaucoup d'investissements. Sans ISF, il y aurait plus d'investissements en local ?? Ca me paraît moins être une mesure efficace que clientéliste.

2017 ?

Nous n'avons pas encore le tableau complet de l'élection de 2017, nous n'en avons qu'une image partielle sur les candidats et encore moins sur les programmes. Néanmoins, compte-tenu du ressenti sur le quinquennat qui se termine, et des résultats des dernières élections, il est probable qu'un second tour Fillon / Lepen se dessine. Si tel est le cas, le résultat final ne me paraît absolument pas acquis d'avance et que ceux qui sont convaincus du contraire se rappellent les votes du Brexit et pour Trump.

vendredi 18 novembre 2016

Gaz et huiles de schiste :
Les USA sont de nos jours les premiers producteurs de pétrole au monde. Ce leadership a été conquis grâce à l’exploitation des gaz et huiles de schiste. De notre côté de l’Atlantique, la technique de fracturation hydraulique est presque partout interdite et jusqu’à l’exploration est proscrite. Les débats sur le sujet sont animés mais j’ai voulu aller plus loin que les prises de position dogmatiques et comprendre quels étaient les enjeux. Ce faisant, je me suis aperçu que les débats comptaient beaucoup sur l’ignorance de l’audience. Alors, j’ai décidé de vous faire profiter des quelques connaissances que j’ai pu récolter au cours de mes recherches.

Que sont les Gaz et huiles de schiste ?


Schématiquement, ce sont de petites bulles de gaz ou d’huile emprisonnés dans une roche : le schiste.

Comment les extraire ?
A ce jour, nous ne connaissons qu’une seule technique : il faut fracturer la roche qui les emprisonne. Pour effectuer cela, il faut envoyer beaucoup d’eau, beaucoup de sable et pas mal de produits chimiques le tout sous une très forte pression. la roche casse, les bulles éclatent, le gaz et l’huile remontent.

La fracturation hydraulique une technique contestée parce que contestable

Cette technique tout d’abord a pour principe de casser le sous-sol. L’activité sismique des régions productrices a changé. Cela bouscule l’équilibre du sol. Même si cela n’a pas provoqué de gros séismes, on ne peut pas nier que cela soit plus anxiogène que rassurant. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas neutre.

Le mélange chimique utilisé est presque aussi secret que la recette du Coca Cola. Doit-on réellement croire sur parole les exploitants sur l'innocuité de ce mélange ?

J’ignore si cela arrive encore, mais cela est arrivé que les remontées de gaz rencontraient des nappes phréatiques. Le fameux gaz remonte alors dans les canalisations. Nous sommes assez nombreux à avoir vu ces vidéos de robinets qui prennent feu à l’approche d’une flamme. C’est trop classe.

La fracturation consomme des quantités phénoménales d’eau, qui pourtant devient une denrée de plus en plus rare. Cela pompe donc factuellement et significativement dans la nappe phréatique.

Si j’ajoute à ces 4 arguments, le fait qu’on a déjà trop de CO2 dans l’atmosphère et qu’aller en chercher encore dans les entrailles de la terre ne va peut être pas dans la bonne direction, vous allez me dire, si vous vous êtes un peu penchés sur le sujet, “ok, ça, on sait, mais rien de bien nouveau”

Mais encore ?

La portée d’un puits de forage est assez limitée, on parle ici de quelques centaines de mètres. Alors, des techniques sont en cours d’expérimentations pour élargir la portée mais on dépassera difficilement le km. Cela a plusieurs conséquences.
D’une part pour couvrir une zone, il est nécessaire d'avoir beaucoup beaucoup de petits forages qui s’épuisent vite. On fore, on exploite (quelques mois) et hop il faut aller creuser 500 m plus loin. Bonjour le mitage du paysage.
Je n’ai pas réussi à comprendre si c’est pour cela qu’au minimum un tiers du gaz qui remonte est brûlé sur place sous forme de torchère. Vous admettrez que  tous ces efforts pour que le gaz ne soit même pas exploité fait un poil mal au cœur.
La durée de vie d’un gisement de gaz de schiste est donc très courte. Les gisements les plus rentables des USA sont déjà au bord de l’épuisement.

Rentabilité ???

Il existe dans l’industrie pétrolière un ratio qui divise la quantité d’énergie produite par la quantité d’énergie qu’il faut pour extraire. Alors dans certains pays du golfe persique, ce ratio peut monter jusqu’à 9. En mettant une mesure d’énergie, on extrait 9 mesures de pétrole.
Dans le cas du gaz de schiste, on est rarement au delà de 1,2, voire 1,4. Alors, bien sûr avec un cours du pétrole haut, l’équation reste profitable. Elle ne le sera jamais,  même si le pétrole monte à 1000 $ sur des gisements qui ont un ratio à 0,8.

Et à partir de là, on entre dans la logique géostratégique.

L’OPEP maintient artificiellement bas les cours du pétrole. Même si ce n’est pas le seul but, cela permet de dévaloriser tous les investissements faits dans les huiles de schistes aux USA. Les faillites dans le secteur se multiplient. Cette nouvelle ruée vers l’or noir n’aura que peu duré. L’Arabie Saoudite aux manettes de l’OPEP veut montrer sa toute puissance et regagner son statut de premier fournisseur mondial. Ils jouent un jeu dangereux. Le budget de l’état saoudite est actuellement en déficit avec les cours actuels du brut, à tel point qu’il suffirait de 5 ans à ce rythme pour que le pays vide de ses caisses tous les dividendes de l’activité pétrolière passée.

Désastreux d’un point de vue écologique (CO2, sous-sols, nappes phréatiques, mitages du paysage, consommations d’eau), on pourrait croire que l’exploitation du pétrole de schiste a un intérêt économique. je ne crois pas une seule seconde que l’OPEP nous laisserait faire et en tirer avantage.

vendredi 11 novembre 2016

Le ras le bol de la majorité silencieuse :
C’est fou la fréquence à laquelle cette expression peut être entendue, vue, lue dans ce début de campagne électorale. Eh bien figurez-vous que je me reconnais assez bien dans ces 9 neufs mots, comme certainement beaucoup d’entre vous. Ca y est les Français sont entendus par la classe politique ? Non, soyons « rassurés », toujours pas. Il faudrait être autiste pour ne pas entendre la grogne partout dans la société, et il faut être politique pour en tirer des conclusions aussi éloignées de la réalité.

C’est quoi la majorité silencieuse
Ce sont des personnes comme moi qui sont pour l’accueil de migrants qui fuient la guerre (comme 82% de la population française), qui sont pour le mariage pour tous, qui sont pour les éoliennes, ….

Bien-pensance, pensée unique, …
Toutes ces expressions agitées par certains m’agacent. Elles ne sont pas définies précisément, alors chacun y met ce qu’il veut.
Il me semble pourtant qu’il y a quelques valeurs auxquelles on ne peut pas déroger. En effet, on ne peut pas à la fois se référer constamment à l’héritage judéo-chrétien de la France contre l’Islam, et dans le même temps refuser l’héritage moral de cette culture. La notion de bien et de mal sont clairement définies dans la bible. Ne pas faire aux autres ce qu’on ne veut pas qu’on nous fasse. Cela me paraît une limite assez claire, et oui le monde a besoin de limites. Si vouloir que l’intervention publique reste dans un cadre moral c’est de la pensée unique, alors oui je suis fier d’en faire partie. On comprend assez bien d’ailleurs les scandeurs de ces expressions, ils ont fait leurs propres interprétations de ce qui était bien ou mal.

Les origines du ras le bol
A mon sens, elles sont à chercher dans les causes d’angoisse, de stress ou d’inquiétude des Français. Alors, bien entendu, la peur des attentats est là présente en chacun de nous, perdre la vie ou un proche lors d’une abomination gratuite est aveugle est monstrueux. Mais franchement, est-ce vraiment l’angoisse qui vous vient le plus souvent en tête, qui vous paraît la plus probable ?  Pas pour moi. Le risque d’un plongeon vers la pauvreté, le risque d’un déséquilibre du monde et la descente vers la guerre à l’issue de la prochaine crise économique, le risque de laisser à mes enfants un monde au bord du gouffre (crise du pétrole, déséquilibres Nord-Sud, changement climatique, la montée des communautarismes, les excès de la financiarisation de la société, la montée des extrémismes de tous bords…) me paraissent être des menaces bien plus concrètes et à la fois bien plus probables à mon échelle et bien moins traitées par les politiques.

Une erreur d’analyse des politiques ?
Les primaires de la droite surfent sur la notion de rétablissement de l’autorité de l’état. Soit, pourquoi pas ? Cela ne doit-il concerner que l’autorité autour de la sécurité ? Je n’en suis pas certain, enfin, cela ne répondrait aucunement à mes sujets d’inquiétudes principaux. Alors, jouer sur la peur est facile. Il est certainement plus rapide de proposer d’enfermer des gens radicalisés que d’analyser le pourquoi de leur radicalisation et tenter d’en résorber les causes.
Je crois cependant que le discours dit « décomplexé » de la « droite forte » n’est pas seulement populiste en jouant sur les bas instincts humains : « Il est différent, il est en minorité, tapons sur lui ». Ce discours valide aussi le fait de l’incapacité politique à régler les vrais problèmes, à offrir de vraies perspectives, un vrai espoir.

 La lutte contre les symptômes de radicalisation alimente la radicalisation
Une personne ne peut entrer dans un processus de radicalisation qu’à une seule condition, avoir le sentiment de ne plus avoir rien à perdre. Alors oui, c’est le cas de plus en plus de personnes dans notre société. Le monde du travail est devenu dur, brutal, précaire. Les perspectives d’avoir une vie meilleure sont bien minces, et ce malgré tout le courage du monde.
A cela, la classe politique n’a que cette seule réponse : « nous ne pouvons rien faire pour améliorer votre quotidien, en revanche, sachez qu’au moment où vous péterez un câble, nous serons là pour vous choper. » Alors, évidemment, ça donne des envies à de plus en plus de monde…

Le politique a abandonné le pouvoir à d’autres
Cela me fait rire (jaune, certes) de constater que l’Europe est le bouc émissaire parfait. J’aimerais assez qu’on m’explique en quoi les technocrates parisiens seraient plus proches des préoccupations quotidiennes des français que les technocrates de Bruxelles, en quoi les lobbys qui édictent leurs règles au niveau européen, le font moins au niveau national, enfin, en quoi sortir de l’Europe permettrait au politique de retrouver un vrai poids dans l’économique.

Elle est là, la vraie frustration.
Depuis la période Reagan / Thatcher les rênes du pouvoir économique ont été abandonnés par les politiques. Cela s’appelle la libéralisation. J’y vois plusieurs inconvénients majeurs :
·         La libéralisation a pour objectif l’augmentation de la richesse de certains, pas la montée du niveau de vie de tous,
·         Elle a eu quelques effets dévastateurs par excès de cupidité de certains (par exemple la crise de 2008)
·         Il est notable que la proportion de pauvres a considérablement augmenté, c’est factuel
·         Enfin, et surtout, on peut penser que la libéralisation tire le monde vers le haut ou vers le bas, ce qui est inacceptable, c’est que le pouvoir économique est laissé à une sphère qui n’est absolument pas démocratique.
Gauche / Droite : même combat donc absentions, votes de rupture ou par défaut
La seule phrase de François Hollande qui avait suffi à faire taire mes scrupules de voter pour lui (en plus du fait de voter contre Dark Ozy) est celle sur la guerre à la finance… Même pas certain que j’ai besoin de développer ce point-là.
Ce qui dégoûte la majorité silencieuse dont je fais partie c’est l’abandon du pouvoir par les politiques. Certains répondent à ce dégoût en refusant de se rendre aux urnes, d’autres avec des votes extrêmes qui sont en rupture, d’autres dont je fais partie qui sont attachés au processus électoral se contentent de voter pour le moins pire.

Pas de vote d’adhésion
Alors, Madame, Monsieur futur(e) président (e) de la république, en vous élisant, la France ne vous aura pas fait confiance, vous serez au mieux un choix par défaut. Hormis pour quelques militants passionnés, votre candidature ne recueillera pas un vote d’adhésion à votre programme (ou à votre manque de programme), ni à votre personnalité.

La seule manière de répondre à cette crise de confiance envers la classe politique
Non, Monsieur Fion, la constitution actuelle n’est pas parfaite. Elle n’est peut-être pas si mal par beaucoup d’aspects, mais permettre d’élire un président pour de mauvaises raisons est dans ce système voulu par le général de Gaulle une catastrophe.
Il est impératif de comptabiliser le nombre de votes blancs, et/ou d’interdire l’élection d’un président qui n’aurait pas une proportion importante de la population inscrite sur les listes électorales. J’y vois plusieurs avantages :
·         Ne pas gonfler artificiellement le nombre de votes de contestations
·         Ne pas gonfler artificiellement le nombre de votes de compromissions
·         Faire revenir aux urnes beaucoup de déçus
Evidemment, le risque de crise politique est important, le désordre pratiquement inévitable. Mais cela contraindrait ENFIN la classe politique à vraiment ECOUTER les demandes et les besoins des français et pas seulement n’écouter que ce qu’ils veulent. Nous éviterions par-là, bien des sources de désordres beaucoup plus destructeurs.

Redonner la voix à la majorité silencieuse
Une autre proposition, ou plutôt un amendement à une proposition qui est portée par beaucoup de monde en ce moment sur la démocratie participative.
Il est proposé d’imposer l’examen d’une proposition dès qu’elle est portée par une pétition regroupant 500 000 signatures (ou plus ou moins, en fonction de qui formule cette proposition). C’est une bonne chose. Il est cependant hors de question de ne permettre qu’aux seuls râleurs du pays de s’exprimer. Il est nécessaire qu’il y ait un contrepoids. Une pétition doit être effectivement examinée par le parlement à partir d’un certain nombre de signatures ET si une pétition contraire n’a pas atteint le même succès.

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